Naissance du World Podcast Forum qui rassemble des spécialistes du podcasting de différents pays dont la France. Le fondateur du WPF n'est autre que Monte Silver de Bamboo MediaCasting qui vient de lancer MediaToob dont nous avons parlé dans l'article précédent.
Le but WPF étant créer un portail permettant de fédérer une communauté de podcasteurs des quatre coins du monde.


Rassembler des connaissances sur certains thèmes, animation de forums experts, une base de données de ressources… Un menu prometteur pour les podcasteurs qui pourront y dénicher des infos techniques et des réponses à des questions parfois difficiles à résoudre.
Dommage qu'un tel outil n'existe (pour le moment ?) qu'en langue anglaise. 

Chaque pays intervenant possède son propre "directeur régional". Bertrand Lenotre (Podemus) est directeur régional pour la France.

Avec des patrons de sociétés ou de sites très impliqués dans le monde du podcasting (Bamboo MediaCasting ou Podemus par exemple), le WPF se dit indépendant. J'adhère totalement à l'idée du regroupement des informations —même si Podcasteurs.net existe déjà pour les francophones— mais on ne doit pas avoir la même notion d'indépendance. Ou alors il faudrait être plus explicatif…

Souhaitons la bienvenue au World Podcast Forum et espérons qu'il parle français très bientôt.

(mise à jour) Ça arrive, on publie un article et hop ! dans les 3 minutes, le communiqué de presse se pointe dans la boîte aux lettres.

Extrait du communiqué :

"Le WPF est un portail d'information et de communicaton pour la communauté internationale du podcast. Réseau d'experts du podcast du monde entier, le WPF transcende les frontières géographiques et linguistiques et nous réunit en proposant une véritale valeur ajoutée.

En rejoignant le WPF, vous pouvez contribuer à diffuser des informations qui seront lues dans le monde entier et poster vos analyses et opinions via son blog. Les podcasteurs peuvent gagner en visibilité pour leurs podcasts dans l'espace réservé sur la page d'accueil. Les experts peuvent se faire reconnaître internationalement comme experts de leur pays ou de leur spécialité. Les fournisseurs y trouvent à accès direct à leur marché. Les medias écrits et sites web y puisent une matière plus globale et de nouveau lectorat. Enfin, le WPF offrira aux innovateurs une plate-forme générale pour présenter leus créations. Montrez au monde ce que vous valez sur www.worldpodcastforum.com !"

Donc si vous êtes tentés, allez-y…

Bamboo MediaCasting a lancé aujourd'hui MediaToob (en version beta et en anglais), un service de diffusion de podcasts audio ou vidéo vers les téléphones mobiles partout dans le monde. Tout d'abord, le service est gratuit mais on aurait bien aimé accéder à des pages en français car des podcasts dans notre langue sont référencés sur MediaToob.

Après un enregistrement rapide où il vous sera demandé le n° de votre portable (normal, c'est là que vous recevrez vos podcasts) puis le modèle de celui-ci (attention, pour le moment seuls quelques modèles Nokia et Sony-Ericsson sont listés) vous recevrez par SMS le code de confirmation à entrer pour valider votre compte sur le site. C'est très rapide.
Deuxième étape, un autre SMS vous permet avec un lien d'installer l'application MediaToob sur votre portable. Comptez sur environ 250ko à installer.


Lors du premier lancement de MediaToob vous êtes obligé (c'est le terme) d'autoriser le logiciel à pouvoir effectuer tout seul des tâches comme envoyer des messages, se connecter à Internet, lire des données utilisateurs… Je l'ai fait pour ce test mais avec un peu d'angoisse, surtout qu'à un moment, le logiciel envoie un message à un numéro (972523999350) et je ne sais ni quoi ni à qui cela va…

Une fois MediaToob (enfin) lancée, vous accédez à un service entièrement en anglais (TooBox) comme le site et le logiciel. On s'y retrouve tout de même…

Dans votre compte sur le site de MediaToob, vous pouvez ajouter des podcasts ("Mobilyzit!") qui seront lisibles depuis votre téléphone. Un peu de contenu en français comme Déclencheur, Comme Ça du Japon, NoisePod et autres sont déjà disponibles.

L'installation comme l'utilisation restent obscures et l'on aimerait savoir vraiment si des données personnelles ne sont pas envoyées et si certains messages partant de votre téléphone ne sont pas payants.

Pour conclure, MediaToob peut beaucoup mieux faire car au bout d'un certain temps (mon forfait n'étant pas étirable à l'infini), j'ai laissé tomber. Je n'ai pu lire aucun podcast.
Un service pas très clair même si on peut lire dans les FAQ que le service est entièrement gratuit, je reste sceptique car vous paierez tout de même la connection Internet (bien sûr) du téléphone et, suivant les abonnements, le transfert de données.

Imaginez un monde où chaque magasin de vente de musique en ligne proposerait à ses clients des morceaux de musique encodés dans des formats ouverts et sans DRM. Dans un tel monde, tout baladeur numérique serait capable de lire de la musique achetée sur n'importe quel site (…). Il s'agit de la meilleure alternative pour les consommateurs et Apple s'y joindrait. Si les quatre plus grandes maisons de disques laissaient enfin Apple vendre leur musique sans protection, l'iTunes Store pourrait enfin vendre de la musique sans DRM. Chaque iPod pourrait lire de la musique sans DRM".

Cette déclaration ne vient pas d'un utopiste obscur qui rêve de voir un jour les fichiers musicaux jouables sur n'importe quel baladeur, achetés depuis n'importe quelle boutique en ligne. Il s'agit juste d'une déclaration de… Steve Jobs ! Le patron d'Apple et donc l'iTunes Store aurait-il préféré changer de stratégie après les multiples attaques des consommateurs européens à l'encontre de la non-interopérabilité de sa boutique de musique en ligne ?


D'après Steve Jobs, ce ne sont pas les boutiques qui imposent les DRM mais les maisons de disques. On s'en serait sûrement douté, mais le discours du patron d'Apple change quelque peu par rapport à celui qui a toujours été pratiqué. Steve Jobs fustigeait encore les pirates contre qui on ne pouvait lutter qu'à l'aide de DRM. Le discours est à présent plus dans l'air du temps : "La réponse la plus simple est que les DRM ne fonctionnent pas, et ne marcheront sans doute jamais, pour éradiquer le piratage".

Que penser d'un tel revirement de politique de la part d'Apple ? Surtout que ces paroles de Steve Jobs ne proviennent pas d'une obscure interview où les termes auraient pû être détournés ou mal compris mais dans une lettre ouverte publiée sur le site d'Apple et intitulée "Pensées à propos de la musique".

Mieux taper sur la tête des maisons de disques (qui, en passant, le méritent) et en ressortir comme le précurseur d'une nouvelle ère numérique ou l'interopérabilité serait reine, telle est la nouvelle philosophie d'Apple. Avec l'importance de l'iTunes Store dans le domaine de la musique en ligne et le revirement déjà annoncé de quelques maisons de disques, il est fort probable que nous puissions bientôt acheter de la musique (ou de la vidéo ?) sur l'iTunes Store et le lire sur n'importe quel baladeur.

Chiche ?

(mise à jour) La Norvège, fer de lance de la lutte contre l'iTunes Store en Europe, vient de réagir aux propos de Steve Jobs. Le conseil des consommateurs norvégiens (Norwegian Consumer Council) se dit ravi de la décision d'Apple qui "prend ses responsabilités en tant qu'acteur majeur de la sphère musicale européenne" mais précise tout de même que "ce ne sont pas les utilisateurs d'iPod qui sont prisonniers d'iTunes mais les utilisateurs d'iTunes qui sont prisonniers de l'iPod".

(2e mise à jour) C'est au tour du directeur marketing de la branche Zune de Microsoft de réagir aux propos du patron d'Apple. Il qualifie simplement Steve Jobs "d'irresponsable".

Fin novembre dernier, nous avions parlé du Festival de Romans dédié à la création sur Internet et qui se tenait du 1er au 3 février. 


Dans la catégorie Podcasting, c'est Benoît Marchal de Déclencheur qui remporté le premier prix, suivi par les Minutes Célibataires de Valérie Nimal en seconde position puis les Tomcasts de Thomas Clément qui terminent tout de même troisième.

A cette occasion, Déclencheur a publié un podcast hors-série afin de vous faire partager l'ambiance du festival. Guillaume Lecoz nous signale également qu'il a interviewé Benoît Marchal et Christophe Ginisty, l'organisateur de l'évènement.

Lors de la publication d'une étude récente, on apprenait que nos amis américains étaient de plus en plus à posséder un baladeur numérique. Je déplorais le manque de ce type d'étude dans notre pays. Ne déplorons plus, Médiamétrie et GfK viennent de publier ladite étude.


Réalisée auprès de 22 000 foyer français, cette étude issue de "La Référence des Équipements Multimédias", nous apprend que le baladeur MP3 est en développement continu avec une très forte progression. En 2005, 18,5% des foyers possédaient un baladeur MP3 (quelques fois en plusieurs exemplaires).
A la fin de l'année 2006, 30,3% des ménages possédaient un baladeur, soit une hausse de 64% par rapport à l'année précédente.

Le site anglophone Artist Direct met à disposition 35 titres musicaux gratuits au format MP3 et complètement dépourvus de DRM. Cette offre est proposée en collaboration avec Microsoft afin de promouvoir son baladeur.


Mais ce n'est pas l'offre, intéressante, qui retient l'attention mais un petit détail insolite : la plupart des fichiers proposés ont été encodés avec (différentes versions) d'iTunes ! On savait Apple partout mais pas au point que son logiciel phare soit l'encodeur par défaut chez Microsoft !

First Beat Media vient de lancer MyPodcast, un nouveau service d'hébergement de podcasts. MyPodcast se définit comme voulant simplifier le processus de création de podcasts avec la possibilité d'enregistrer, d'héberger, de bénéficier d'une bande passante illimitée et de monétiser ses créations. Dernier point fort de MyPodcast, le service est entièrement gratuit.


Une simple inscription gratuite suffit pour accéder à MyPodcast. Ensuite, vous choisissez un thème graphique pour le blog qui sera affilié au podcast. Le logiciel MyPodcast Recorder est ensuite téléchargeable afin d'enregistrer vos émissions en audio. Celui-ci est malheureusement un vrai logiciel à part entière et uniquement disponible pour Windows. Une solution en ligne aurait été préférable.
Les utilisateurs de Mac devront repasser. MyPodcast leur conseille d'utiliser GarageBand d'Apple. Ceux qui ne le possèdent pas apprécieront.

Passons ensuite aux spots publicitaires. C'est MyPodcast qui s'occupe de cette partie. Ils sont inclus dans vos podcasts. Et plus votre émission sera longue, plus il y aura de pubs qui y seront intégrées. En moyenne, il y aura un spot toutes les 20 minutes. Evidemment, vous n'avez aucun moyen de "filtrer" le type de pub qui passeront dans votre podcast.


MyPodcast prévient tout de même que les sommes qui vous seront reversées seront minimales (sans pour autant préciser le pourcentage touché) et que pour vraiment gagner de l'argent, votre podcast doit être très populaire.

Le "tout gratuit" est-il une bonne chose ? Surtout que dans ce cas précis, c'est surtout MyPodcast qui engrange les bénéfices.

Pas facile de trouver le temps de terminer la quatrième et dernière partie de cette rétrospective 2006. Chose promise, chose dûe, voici les trois derniers mois de l'année dernière et leurs évènements marquants. A défaut d'avoir un début d'hiver frileux, nous avons eu droit à une actualité du podcasting très légère et peu marquée…

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